15.4.14

Mon message à mon sénateur sur le projet de "loi" sur la prétendue égalité entre les hommes et les femmes

Légèrement corrigé, voici la substance du message que j'expédie à "mon" sénateur par voie électronique:

Monsieur le Sénateur,

J'ai l'honneur de m'adresser à vous à la suite de la demande que m'a adressée la Fondation Jérôme Lejeune.

Que les hommes et les femmes soient égaux en droits fondamentaux, c'est une évidence. Mais que les hommes et les femmes soient égaux en tout, c'est une absurdité démentie par l'expérience de tous les jours.

Le projet de loi sur l'égalité est une injustice puisque les hommes ne pourront jamais être mères, ni porter les enfants pendant neuf mois, ni les allaiter. Les statistiques ne rendent pas compte de cette évidence.

Il ne peut exister de "droit" à l'avortement opposable à la collectivité, c'est-à-dire à vous et à moi et aux autres. Je ne suis pas responsable, ni les autres, ni la collectivité, des comportements ni de l'entourage, ni des convictions d'une certaine frange de la société (l'avortement ne concerne qu'environ 25 % des femmes, mais en concernerait-il 95 % que cela serait la même chose). Songez d'ailleurs que certaines femmes ne seront jamais enceintes pour diverses raisons. Elles auraient donc moins de "droits" que les autres femmes ?

D'autre part, en discriminant les "violences faites aux femmes", ce texte de loi bafoue l'égalité de tous les êtres humains. Des femmes sont violentes, des femmes tuent, des femmes volent, des femmes escroquent et profitent de leur sexe pour ce faire. Même si statistiquement, cela se constate moins, c'est une vérité certaine. Il n'y a donc pas lieu de distinguer ici selon le sexe, sauf à créer des privilèges selon le sexe. (Les statistiques sont évidemment faussées en raison des barrières psychologiques.)

Je relève encore dans le projet de loi gouvernemental l'extension du "droit" loufoque au "mariage" homosexuel.

En évitant de critiquer les dispositions valables (qui ne sont sans doute édictées que pour faire passer les dispositions contraires aux droits universels de l'homme), je vous prie de vous élever contre les dispositions discriminantes et contraires à la liberté, à l'égalité et à la fraternité et en général aux droits universels de l'homme.

Référence du projet de loi : http://www.senat.fr/leg/pjl13-444.html

Je vous prie de croire, monsieur le Sénateur, à mes très respectueux sentiments.

Denis Merlin

1 commentaire:

Martial a dit…

Il n'y a absolument rien à redire à ce texte!

Il a le double mérite de la sincérité et du respect.

Puisse-t-il faire école!