11.9.14

Christine Boutin la meilleure ennemi des Femens





Il n'y a évidemment aucun « droit au blasphème », même sous l'emprise des lois mortifères de Nürnberg. Il y a, conformément au droit naturel, la liberté d'expression qui comprend l'expression d'idées fausses. Le droit pénal n'appréhende pas et n'a jamais appréhendé (même pas sous l'Ancien Régime) le "blasphème".

En revanche il y a une volonté d'inapplication de la loi de la part du ministère de la "justice" (le parquet) et des juges.

Car, il y avait violence légère avec préméditation, il y avait aussi au minimum commission d'une infraction à la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l'État.

Je l'ai déjà démontré sur ce blog.

Cette infraction évidente n'a fait l'objet d'aucune poursuite. Pour pourrir un procès, comme la matière est technique et ignorée du public, on peut facilement faire des « erreurs volontaires ». Je l'ai constaté de nombreuses fois au cours de ma carrière d'avocat.

L'avocat des Femens, après un raisonnement alambiqué pour tenter d'innocenter ses riches clientes du délit d'appel à la haine et à la discrimination, précise, car il connaît la loi, que les Femens prennent grand soin de "ne pas perturber la messe". Cependant dans la religion catholique le culte commence à l'ouverture du lieu de culte et se termine à sa fermeture. Les catholiques croient que Jésus, avec son corps son sang et sa divinité est enfermé dans le tabernacle "prisonnier de son amour" et les catholiques lui rendent visite à tout moment du jour et de la nuit si l'église est ouverte. Donc l'intervention des Femens troublait le culte.

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