14.1.15

Christian Jacob propose de restreindre pour longtemps les libertés publiques et la liberté individuelle


Christian Jacob : "À circonstances... par LCP


Rappelons à ce va-t-en guerre au discours de haine que la France n'est pas libre de suspendre l'application des droits de l'homme.

La Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme contient, certes, une clause prévoyant cette suspension:

« Article 15 – Dérogation en cas d'état d'urgence
En cas de guerre ou en cas d'autre danger public menaçant la vie de la nation, toute Haute Partie contractante peut prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l'exige et à la condition que ces mesures ne soient pas en contradiction avec les autres obligations découlant du droit international.
La disposition précédente n'autorise aucune dérogation à l'article 2 [droit à la vie], sauf pour le cas de décès résultant d'actes licites de guerre, et aux articles 3 [torture et traitement inhumain], 4 (paragraphe 1) [esclavage] et 7 [pas de peine sans loi sauf exception visant à justifier en pratique le Tribunal de Nürnberg].
Toute Haute Partie contractante qui exerce ce droit de dérogation tient le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe pleinement informé des mesures prises et des motifs qui les ont inspirées. Elle doit également informer le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe de la date à laquelle ces mesures ont cessé d'être en vigueur et les dispositions de la Convention reçoivent de nouveau pleine application. »

Qui ne voit que malgré l'hystérie contrôlée et feinte, il n'y a pas d'état d'urgence ? Ce ne sont pas deux attentats sur lesquels toute la lumière n'est pas faite qui pourraient motiver la suspension des garanties constitutionnelles.

Il serait juste qu'une enquête soit ouverte sur les circonstances de la mort de Coulibaly (mais pas seulement). Car la suspension des garanties relatives à la personne humaine n'autorise pas l'homicide d'une personne tombée à terre.

D'ailleurs la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 ne prévoit, et c'est juste, aucune suspension des droits de l'homme. La liberté humaine ne peut jamais être abolie par des mesures générales qui concerneront des citoyens parfaitement innocents.

La France s'enfonce dans le mensonge et dans la haine par un classe politique qui se prépare à aggraver le viol les droits de l'homme déjà gravement et tous les jours de plus en plus compromis sur le territoire de la République.

Vérité de la liberté et vérité de l'égalité ne pourrons jamais être abolies, elles sont inamissibles, consubstantielles à l'homme, créature raisonnable de Dieu. Monsieur Jacob n'a aucun pouvoir légitime sur elles. Quant à la fraternité, la France est fière de confesser ainsi la foi judéo-chrétienne. Le discours de monsieur Jacob outrage la France et la raison.

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