15.1.15

Je suis Charlie bafoue la laïcité de l'État (2)

Si « Je suis Charlie » utilise le verbe « suivre » et s'il utilise le verbe « être » (voir mon premier post sur ce sujet), cette formule dans les deux cas bafoue la laïcité. Nul ne peut s'emparer d'une croyance d'un autre dans le seul but de l'humilier, de l'agresser. (Voir certains de mes précédents posts sur cette notion)

La laïcité de l'État, c'est que l'État n'a pas à enseigner une doctrine religieuse ou philosophique, il peut la confesser dans la mesure où elle ne bafoue pas la raison universelle de l'homme. Donc l'État n'a pas à créer un organe pour attaquer une religion arbitrairement. Il n'a pas non plus à le subventionner.

Or on constate que le Premier ministre sur Twitter prétend qu'il est Charlie ou qu'il suit Charlie, c'est-à-dire dans les deux cas qu'il fragmente les Français selon leurs croyances en promouvant une philosophie relativiste.




C'est un attentat contre la laïcité de l'État, car cette doctrine particulière promue par CH est contraire à la raison et aux droits de l'homme.

En revanche l'État français pourrait puiser sa doctrine morale (et de fait il le fait par le terme "fraternité") dans l'évangile, car l'évangile n'a rien qui bafoue la raison universelle de l'homme, ni la culture française.

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