8.1.15

Monsieur Reynouard sur l'affaire Charlie-Hebdo



1) À 3 min 56: monsieur Reynouard déclare que le législatif s'est appuyé sur l'exécutif. Il a sans doute voulu dire qu'il s'était appuyé sur le judiciaire.

L'assomption (c'est-à-dire revêtir un jugement de l'autorité de la loi) du "judiciaire" (?) par le législatif viole la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (article 6 phrase 3). Mais la Déclaration de 1948 dans son préambule qui a valeur législative prononce un jugement judiciaire (condamnation particulière normalement réservée au judiciaire), il en est de même du Préambule de la constitution de 1946 qui contredit la Déclaration de 1789.

Il y a donc confusion des pouvoirs dans les deux sens. La loi se revêt de l'autorité judiciaire et les juges qui jugent en France ne sont pas libres de juger (la loi les en empêche). Soit dit en passant, c'est sans doute pourquoi, les magistrats se méprisent eux-mêmes lorsqu'ils rendent leurs décisions. Leurs teneurs s'en ressent.

2) Sous prétexte de lutte contre la haine, on a institué les crimes imprescriptibles. Ce qui va à l'encontre du but de la société qui est la paix. C'est pourquoi nous vivons une guerre perpétuelle au nom de la paix et de la lutte contre la haine.

Depuis peu, certains luttent sadiquement "contre l'impunité", comme si la punition était un devoir sacré et perpétuel. Souhaiter faire du mal à son prochain serait un devoir.

Il n'y a pas de liberté contre la liberté, il n'y a pas de droit à la haine sous prétexte de fraternité.

Monsieur Reynouard ne voyant pas la vérité des droits de l'homme, je ne suis pas d'accord avec lui. Pas d'accord non plus pour s'aveugler au sujet du national-socialisme qui ne fut qu'une provocation sioniste de plus.

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