14.5.15

Ascension 2015

Extrait du site Introibo:

Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
Introït
Viri Galilǽi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.
Ps. 46, 2.
Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
V/.Glória Patri.
Oratio.Collecte
Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui hodiérna die Unigénitum tuum, Redemptórem nostrum, ad cælos ascendísse crédimus ; ipsi quoque mente in cæléstibus habitémus. Per eúndem Dóminum.Nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant, faites-nous cette grâce : nous qui croyons que votre Fils unique, notre Rédempteur, est aujourd’hui monté aux cieux ; que nous habitions aussi nous-mêmes en esprit dans les demeures célestes.

S'il reviendra et sera donc visible sur la terre "de la même manière", il faut bien, selon moi, qu'il soit dans un lieu. Si son corps s'était dissout dans le Ciel qui ne serait pas un "lieu", alors il ne pourrait revenir "de la même manière".

Pour moi, sous réserve du jugement de l'Église, le Ciel est donc bien un lieu, même si, évidemment, le mot peut aussi désigner d'autres réalités.


« C’est avec raison que ces paroles ‘Notre Père qui es aux cieux’ s’entendent du cœur des justes, où Dieu habite comme dans son temple. Par là aussi celui qui prie désirera voir résider en lui Celui qu’il invoque (S. Augustin, serm. Dom. 2, 5, 17 : PL 34, 1277).
Les " cieux " pourraient bien être aussi ceux qui portent l’image du monde céleste, et en qui Dieu habite et se promène (S. Cyrille de Jérusalem, catech. myst. 5, 11 : PG 33, 1117B). »

Ces vérités ne s'excluent pas l'une l'autre.

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